Des études montrent que les enfants sont, globalement, plus réceptifs à l’hypnose que les adultes (Morgan &Hilgard,1973).

Sous hypnose, l’enfant a tendance à garder plus souvent les yeux ouverts et peut aussi être plus en mouvement que l’adulte.

Par ailleurs, il accède plus rapidement à un état imaginaire car il a moins de barrières.

L’enfant, sous hypnose, a la capacité de trouver rapidement des capacités d’amélioration, à l’aide de son imaginaire.

La plupart des adolescents qui viennent en consultation répondent, généralement, d’une démarche des parents.

Le public adolescent n’est pas, forcément, demandeurs et n’a pas toujours envie de se livrer, de parler, par peur d’un jugement négatif ou par pudeur.

Une façon de travailler avec eux est, donc, de leur proposer un travail avec l’hypnose, dans un monde virtuel où ils se sentent libres.

Cette liberté leur permet de transformer des choses, de se ressourcer dans un jardin secret qu’ils ne sont pas tenus de partager, par la suite, s’ils préfèrent le garder pour eux.

Cela leur permet, ainsi, de travailler leurs problèmes, sans passer, obligatoirement, par le récit.

Les champs d’applications de l’hypnose chez l’enfants sont variés :

• troubles de l’apprentissage
• trouble du contrôle de la vessie (enfant qui fait pipi au lit)
• forme d’incontinence fécale
• trouble du sommeil
• phobies
• désordre gastro-intestinaux
• etc …

Les enfants, grâce à leur imaginaire, arrivent tout particulièrement à adhérer à l’hypnose, faisant appel à leurs compétences et à leurs propres ressources et créant autant d’expériences positives qui aident à grandir.