Etymologiquement, le terme « hypnose » est dérive de l’adjectif « hypnotique », proposé par Etienne Félix d’Hénin de Cuvillers, dès 1820, signifiant « qui provoque le sommeil » et déjà en usage en médecine.

La forme courte « hypnose » apparaît en français, vers 1880, d’abord pour désigner l’état hypnotique puis également les diverses pratiques faisant usage de l’état hypnotique (hypnose médicale, hypnose critique, hypnose légale, hypnose de scène).

L’hypnose est un état de conscience modifiée, naturel, différent de celui produit par la relaxation ou la méditation. Cet état peut être léger (rêverie, transe hypnotique) ou plus profond.

« L’hypnose offre tant au patient qu’au thérapeute un accès aisé à l’esprit inconscient du patient. Elle permet de s’occuper directement de ces forces inconscientes qui sont sous-jacentes aux perturbations de la personnalité, et elle autorise l’identification de ces éléments de l’expérience de vie d’un individu qui ont de l’importance pour la personnalité et auxquels on doit accorder toute l’attention requise si l’on souhaite obtenir des résultats thérapeutiques. Seule l’hypnose peut donner un accès aisé, rapide et large à l’inconscient, inconscient que l’histoire de la psychothérapie a montré être d’une telle importance dans le traitement des désordres aigus de la personnalité. »

Milton ERICKSON

C’est un état de conscience intermédiaire, entre la veille et le sommeil. On parle plus  communément « d’être dans la lune », de rêverie. Une partie de nous reste en veille (conscience) et une partie s’échappe, s’évade ailleurs…(inconscient).

Pour Milton Erickson, c’est un état que l’on expérimente plusieurs fois par jour, spontanément :

• lorsque l’on regarde un film à la télévision ou que l’on lit un livre et que l’on est pris par l’histoire que l’on sait consciemment imaginaire (acteurs, romance…) mais qui peut générer une émotion forte, guidée par notre inconscient (pleurs, tristesse, joie, colère…).
• lorsque l’on s’ennuie (en classe, pendant une réunion) et que l’on s’évade ailleurs par le biais de la pensée.
• lorsque l’on est au volant de notre voiture et que, aidé par la musique, une partie de soi maîtrise la conduite quand parallèlement une autre partie pense à autre chose, tout en continuant notre route. Parfois, nous arrivons à destination, sans même nous être rendu compte de la distance parcourue ni même du temps passé.

De nombreux neuroscientifiques cognitifs ont réalisé des études démontrant que 5 % de nos activités cognitives (décisions, émotions, actions, comportements) sont conscientes, les 95 % restants sont générés bien en dehors du champs de conscience. (www.simplifyinginerfaces.com)

Et poutant…

Quand vos lisez un livre :

• avez-vous conscience de l’activité des muscles de vos yeux pour diriger votre regard ? (les mouvements oculaires sont inconscients),
• avez-vous conscience d’augmenter la taille de votre pupille lorsque la difficulté de compréhension d’un texte se fait ressentir ? (le diamètre pupillaire est inconscient),
• avez-vous conscience de bouger les muscles de la main et l’avant bras quand vous tournez les pages du livre ? (les mouvements moteurs sont inconscients),
• avez-vous conscience de tout le travail de vos différentes  mémoires pour analyser le contenu d’une page ? (les activités sont inconscientes)
• ….

L’état d’hypnose concerne tout le monde, tous les âges, tous les niveaux de croyance et de culture.

Très important – en état d’hypnose, on reste conscient :

On entend tout ce que l’hypnothérapeute raconte et pouvons même communiquer avec cet(te) dernier(e). On reste donc capable de raisonner, de penser, de ressentir.

C’est tout simplement l’utilisation de l’hypnose à des fins thérapeutiques. L’hypnose comme outil thérapeutique permet de répondre à une demande précise de la personne qui consulte en lui permettant d’atteindre son objectif, grâce à diverses techniques d’hypnose, adaptées. Sous hypnose, l’individu devient beaucoup plus réactif aux communications sous la forme de suggestions faites par le (la) thérapeute. L’acompagnement thérapeutique peut nécessiter une ou plusieurs séances d’hypnothérapie.

L’hypnothérapeute est en mesure d’assurer l’accompagnement thérapeutique car il a à son actif une formation complète tant sur le plant théorique que pratique.

La formation se déroule idéalement au sein d’un groupe pédagogique (soit 12 stagiaires et plusieurs formateurs).

THEORIQUE => acquisition de connaissances de ce qu’est l’hypnose, également, l’hypnose thérapeutique ainsi que les diverses techniques de l’hypnose à visées thérapeutiques.

PRATIQUE => mise en pratique par des exercices concrets des différentes techniques abordées en cours théoriques. Entraînement par groupes de 2 à 4 : une personne s’exerce à l’exercice du thérapeute quand une autre personne s’exerce à celui de sujet qui consulte.

Le rôle du praticien ou de la praticienne certifié(e) est d’accompagner la personne au mieux afin qu’elle puisse axer son attention sur l’objectif à atteindre dans un climat de confiance, de bienveillance, sans jugement et dans la plus grande confidentialité.

MON PORTRAIT CHINOIS de l’HYPNOSE :

Si l’hypnose était :

• Une oeuvre d’art : « Sous l’hypnose » par Touki, artiste peintre
• Un personnage : Milton ERICKSON
• Un lieu : nature (forêt, plage…..)
• Un objet : un miroir
• Un animal : un chat
• Un élément de la nature : le vent
• Une musique : le bruit des vagues
• Un souhait : la sérénité